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Ça n'est, souvent, qu'en fin de visite que l'on saisit toute la mesure de ce château : on prend le temps alors de s'en éloigner, par l'allée centrale du jardin, devant, et d'embrasser ainsi du regard toute l'originale et passionnante bâtisse. Car à l'arrivée, l'entrée se fait par le côté, empêchant ainsi à toute perspective de s'offrir directement au regard. On en distingue alors l'aspect étrangement ramassé : enfermé qu'il est dans une enceinte lisse et blanche, pas tout-à-fait bien proportionné pour un édifice réputé si élégant, et avec des murs comme écrasés par une somptueuse toiture grise couverte d'une forêt de pavillons, clochetons, tourelles, lucarnes, lanternes… En fait, ce château-là n'est vraiment pas dans la norme… pour son intérieur non plus d'ailleurs, il ne ressemble à aucun autre château ! C'est ce tout inattendu qui fascine très certainement ses innombrables visiteurs. Le porche d'entrée passé, on se retrouve dans une cour. On ne la voit pas tout de suite aussi vaste qu'elle est, car le regard se focalise sur le centre : là est le joyau du château… Encastré dans une cage octogonale toute de pierre blanche de tuffeau, on le dit à « double révolution » : descendez ou montez, jamais vous ne vous croiserez… Voici le fameux escalier de Chambord, l'escalier de François 1er puisque c'est lui qui, au début du XVIème siècle, le voulut ainsi !  On peut chercher à tout comprendre de cette énigme physique… ou pas, et continuer donc son intéressante visite ! S'impose alors un passage dans la salle dédiée à sa construction si complexe. Ensuite, on peut, en meilleure connaissance de cause, entamer son tour… au premier sens du terme puisque c'est justement autour de l'escalier, que les salles sont organisées, en une curieuse forme de croix ! Pour vous y aider, le château propose d'étonnantes tablettes (histopad) qui permettent de pénétrer dans le monde de la "réalité augmentée" et de se propulser à l'époque de François 1er. Géolocalisé, cet outil tenu à bout de bras permet de superposer à l'aspect actuel de la pièce son aménagement à l'époque et intègre des explications relatives à plusieurs éléments du mobilier. Magique ! Les espaces directement en relation avec l'escalier sont certes vides, de meubles, tentures, tableaux… mais pas de sculpture : levez les yeux pour vous en convaincre, vers les voûtes en plein cintre et toutes ornées de caissons arborant le « F » et la salamandre royaux ! Voyez également les massives cheminées toutes de pierre. Dans les autres pièces, les appartements plus ou moins grandioses, on retrouve la décoration classique d'un château avec tapisseries, lits, coffres, tables, armoires, peintures…  Dans les ailes aussi, il y a des bijoux à ne pas manquer. Par exemple, dans l'aile Est, toute une série de salles aux styles décoratifs variés puisque évoquant les diverses époques d'habitation du château. Mais aussi un inattendu et charmant musée du carrosse, ainsi que quelques salles d'exposition de statues des lieux. Dans l'aile Ouest, un autre trésor, de pierre encore : une chapelle… que l'on ne soupçonne pas de l'extérieure, car elle a été construite à l'intérieure d'une tour d'angle. Elevée sur deux étages, sa voûte s'élance si haut qu'elle confère même à cette salle, le rang de pièce du château la plus grande !  Grand, le parc l'est aussi, démesurément même puisqu'il aurait la superficie de Paris intra-muros…De quoi le parcourir en calèche ou en 4X4, avant d'assister à un reposant spectacle équestre !

Introduction idéale à la visite du Val de Loire, Blois n'attire pas les visiteurs uniquement pour son château royal. La petite cité installée, pour la majorité de sa superficie, sur la rive droite de la Loire, figure au patrimoine mondial de l'Unesco, au même titre que toutes les villes situées sur le tracé du fleuve. Elle attire également les visiteurs pour sa douceur de vie ligérienne. Point d'agitation, de bousculades, à Blois, vous prendrez plaisir à baguenauder dans les rues et ruelles. Elles vous conduiront de maisons traditionnelles en hôtels particuliers, du quartier Puit-Châtel, de l'église Saint-Nicolas à la Roseraie et au Jardin des Sens. Évidemment, le château de Blois , vers lequel toutes les rues de Blois semblent converger, est un incontournable pour sa richesse architecturale et ses appartements royaux très bien conservés. Central, il est le point de départ à privilégier pour découvrir la ville. Alors à Blois, on aime flâner, à pied, mais aussi en attelage , en segway, à vélo ou même… en montgolfière ! Depuis le ciel, c'est un point de vue unique sur la ville et la vallée de la Loire. Ceux qui ont le pied marin pourront embarquer à bord de gabares, ces embarcations fluviales si typiques de la Loire. Le fleuve royal et ses rives sauvages offrent ainsi une respiration aux promeneurs, au milieu de cette faune et de cette flore sauvages. Parmi les aigrettes, les sternes et les gravelots, vous croiserez peut-être même un des castors qui ont élu domicile sur les berges. Douceur de vivre ne va pas sans gastronomie. La ville compte quelques remarquables bonnes tables qu'il faut découvrir. Certaines, attachées à la gastronomie solognote ne manqueront pas de vous proposer asperges, palets solognots, croquets aux noisettes, liqueurs de fruits, et même, foie gras. Une destination à découvrir pour un week-end au calme, à la découverte des charmes architecturaux de la région.

Le parc à l'anglaise fut planté au XIXème siècle par Paul de Vibraye. Il ne se contenta pas de tilleuls, il introduisit aussi des essences rares et de magnifiques spécimens rapportés de terres lointaines : séquoias, cyprès chauves et plusieurs variétés de cèdres – notamment sur un alignement de 500 mètres. À découvrir à bord de voiturettes ou de bateaux électriques.

C'est un patrimoine hors du commun. Une région naturelle classée au patrimoine mondial de l'Unesco, mais surtout une vallée aux mille et un châteaux, florissant le long de la rivière et ceinturés de paysages verdoyants.  Le château de Chambord, une architecture unique C'est sans aucun doute le plus célèbre château du Val de Loire. Le plus grand aussi ! Construit sous François, Ier, l'édifice possède une architecture unique tout en démesure : un donjon, des tours d'angles imposantes, près de 156 mètres de façades. Et ce chef d'œuvre de la renaissance est entouré d'un vaste parc et d'une forêt destinée à la chasse. Le château de Chenonceau dit le château des Dames Le château de Chenonceau séduit par son style raffiné et son cadre idyllique. Niché dans un écrin de verdure, il repose sur des arches monumentales surplombant le Cher, et se reflétant dans l'eau. Son histoire est marquée par les femmes d'exceptions ayant œuvré à sa protection : Catherine Briçonnet, Diane de Poitiers, Catherine de Médicis. Le château d'Azay-le-Rideau, un style italianisant Édifié sur une île au milieu de l'Indre par le trésorier de François Ier Gilles Berthelot, le château d'Azay-le-Rideau et la parfaite combinaison du style à la française et d'inspiration italienne. Une façade Renaissance d'une grande finesse renfermant un intérieur décoré avec élégance. Le château d'Amboise, dernière demeure de Leonard de Vinci Juché sur un promontoire, le château d'Amboise domine la Loire et la ville. D'abord propriété de la famille d'Amboise, la forteresse médiévale est transformée en château Renaissance sous l'impulsion des rois de France Charles VIII et François Ier. Leonard de Vinci est enterré dans la chapelle Saint-Hubert à l'architecture gothique. Le château de Chaumont-sur-Loire et le Festival international des jardins Le château de Chaumont-sur-Loire jalonne le fleuve royal depuis le XVème siècle. Ancienne résidence de Catherine de Médicis et de la duchesse de Breuil, il est entouré d'un parc paysagers peuplé d'arbres centenaires. Un château également renommé pour le Festival international des jardins.

Chaumont. Ce n'est pas qu'un château sur la Loire, c'est tout une histoire ! Perché sur son promontoire, le domaine regarde le temps passer et le construit. Une histoire prestigieuse Depuis l'an 1000, les propriétaires du domaine se succèdent , apportant chacun sa pierre à l'édifice. Le comte de Blois, tout d'abord, construit cette forteresse, brûlée par la suite par Louis XI. En 1550, le domaine est acquis par Catherine de Médicis qui le cède, 10 ans plus tard à Diane de Poitiers. C'est cette dernière qui donne au château la silhouette qu'on lui connait. Plus récemment encore, la riche héritière du sucrier Louis Say achète le domaine en 1875, avant de devenir, la même année, la princesse Amédée de Broglie. Bien plus qu'un château : un domaine Outre sa majestueuse bâtisse, Chaumont se visite également pour ses écuries et son parc . Construites par l'architecte Paul-Ernest Sanson, les écuries avaient pour vocation d'être les plus modernes de l'Europe de la fin du XIXème siècle. La partie réservée aux châtelains, accueillait pur-sangs et chevaux d'attelage à une époque où l'hippomobile est encore en usage. Le parc, quant à lui, fut dessiné, à partir de 1884, par l'un des plus grands paysagistes français de son temps. Les 21 hectares de ce jardin "à l'anglaise" , dominent la Loire sauvage et recèlent bien des trésors, parmi lesquels un pont rustique ou encore un cimetière pour chiens. Chaumont, centre d'arts et de nature Un tel cadre ne pouvait qu'être destiné à accueillir de grands événements et soutenir de merveilleux projets. Centre d'arts, il l'est grâce aux artistes contemporains qui y exposent leurs œuvres chaque année. Sculptures en tout genre viennent peupler le parc pour en faire ressortir ce qu'il y a de meilleur et éveiller l'intérêt et la curiosité des visiteurs. Centre de nature enfin, parce que le domaine organise, depuis 1992, le Festival International des Jardins à l'occasion duquel architectes et paysagistes conçoivent des installations florales et végétales innovantes, habillant de modernité ce parc historique .